Voyage et partage

Nous sommes un couple de professeurs des écoles des Côtes d'Armor : Solveig Launay et Laurent Vivier. Notre association Voyage et Partage a pour objectif de partager notre passion du voyage, d'attiser la curiosité en montrant la diversité du monde et d'aider au recul des préjugés. Elle a été mise en place pour décliner les actions en aval d'un projet éducatif itinérant portant le même nom.

Plus qu'une simple profession, l'enseignement est pour nous une manière d'agir positivement dans notre société en accompagnant les enfants dans l’élévation vers leur statut de citoyens, à l'échelle locale, de leur pays et aussi du monde.
L'un comme l'autre avions un désir ancien de découvrir d'autres cultures, de nous ouvrir à d'autres manières de vivre et d'appréhender le monde, afin d'enrichir nos expériences personnelles et professionnelles. L'idée d'allier le voyage et l'enseignement s'est donc imposée à nous.
Notre projet, intitulé « Voyage et Partage », eut pour objectif général de voyager en itinérance, pendant deux ans, afin d'aller à la rencontre des éducateurs de chaque pays traversé et de partager avec eux les méthodes pédagogiques.

Sur ce blog vous trouverez les articles sur le Brésil, le Paraguay, la Bolivie, le Pérou, l'Equateur, la Colombie, Madagascar, le Burundi et le Burkina Faso. Pour aller jusqu'au bout du voyage rendez-vous sur le second blog en cliquant ici. Vous poursuivrez la route avec nous au Bénin, au Sénégal, au Cap-Vert et au Maroc.


Depuis notre retour en France nous avons repris notre métier à temps partiel afin de réaliser des actions :
. des interventions dans les écoles et les bibliothèques pour échanger avec les enfants (diaporama et ateliers « sensoriels » sur notre voyage
. des projections et échanges autour du film du voyage dans diverses structures
. des expositions photos
A travers celles-ci, nous souhaitons communiquer notre passion du voyage, attiser la curiosité en montrant la diversité du monde en termes de culture, de paysage, de patrimoine, de mode de vie, de nourriture, montrer une autre facette du monde et aider à lutter contre les préjugés.
Pour mettre en place ces actions il suffit de nous contacter et de définir ensemble une date.


…Ce midi-là / La vie était si égarante et bonne / Que tu lui as dit ou plutôt murmuré "vas-t'en me perdre où tu voudras" / Les vagues ont répondu "tu n'en reviendras pas" (Extrait d´un poème de Nicolas Bouvier)

Pour nous joindre : voyageetpartage@aol.fr



samedi 29 octobre 2011

Paraguay ( du 14 au 27 octobre 2011)

Avant toute chose, pour vous mettre dans l'ambiance, il nous faut vous décrire ce pays, comme nous l'avons ressenti :  paisible, accueillant, où il est bon de prendre son temps, surtout quand il fait 40 degrés.

Notre première étape, au coeur d'Asuncion, la capitale.
Le moment sacré du tereré. C'est l'herbe de maté que les paraguayens préfèrent boire froid.

Un mélange entre moderne et tradition, voilà les camions-poubelles d'Asuncion, toujours étonnant!

En plein centre ville, une communauté indienne est venue prendre possession d'une place pour revendiquer les droits fondamentaux, à l'éducation et à la santé. Ils vivent dans des conditions désastreuses depuis des mois, ici et personne ne fait rien!

Les bus sont trop beaux et c'est une sacrée aventure quand on ose monter dedans!
Petite excursion au village de Luque avec une voyageuse de Hong-Kong, Psyché, que nous avions rencontrée à Rio et retrouvée par hasard à Asuncion.


Mais une grande ville reste une grande ville...et après 3 jours, l'appel de la nature se fait sentir.
Notre seconde escale, Concepcion, petite ville au porte du Chaco. On se croirait dans le far-west, les motos  remplacent de plus en plus les chevaux.

Dans les rues de Concepcion, tendez l´oreille et essayez de reconnaître ces deux moyens de locomotion :


Ses rues, ses étales de fruits et légumes son marché couvert...


La raison première de notre venue à Concepcion est de prendre le bateau pour "nul part". Tous les mardis matin l'Aquidaban remonte le rio Paraguay chargé de marchandises et de passagers. Il faut trois jours et de nombreuses escales avant d'arriver à Bahia Negra (tout au nord du pays).

 Avant le départ, au petit matin, tout le monde s'active pour charger le bateau: matelas, motos, ciment, bananes, pasteques, manioc, tomates,sans oublier le coca cola...tout y passe!


Quelques hamacs, ici et là, entre les marchandises, il n'est pas toujours facile de trouver une place pour dormir : par terre ou sur les bancs.

On a opté pour une petite cabine... mais quel four!

Les journées sont rythmées par les siestes, les lectures, les jeux , les rencontres et les moments de méditation sur le pont...



Moment musical avec Martin et Sarah (deux baroudeurs argentins). Laurent et Martin ont tout de suite accroché autour de leur passion commune. 
Moment inoubliable!

Chansons de Martin et Sarah:





 La nature nous offre des spectacles incroyables!

Après trois jours, nous débarquons, dans un des lieux les plus reculé mais qui va s'avérer TRES accueillant...

 Notre maison d'adoption durant quatre jours...

et les proprietaires des lieux, Mario et Dyonisia.

Durant nos quatre jours ici, les journées étaient bien remplies et les rencontres nombreuses :

 de longues discussions avec le commandant de la marine de Bahia Negra, devenu un vrai ami,

 le barbecue du dimanche midi avec tous les militaires de la caserne. A la bonne franquette,
(version paraguay)

 balades à Puerto Diana, communauté indienne près de Bahia Negra.
 Les gens vivent de bien peu et n'ont pourtant pas l'air si malheureux.

accueil chaleureux des jeunes du villages, autour d'une partie de volley.

En route pour l'école sur la moto de Mario. 
Classes, les instits!!
 "La sorcière Grabouilla", version espagnole, marche du tonnerre! Les enfants sont ravis et le maître aussi.

Chant des enfants de la communauté de Puerto Diana :




 Par contre, aux heures les plus chaudes, rien de mieux qu'une petite sieste dans les hamacs...

 Mais dès que le soleil décline, en route pour une bonne partie de pêche avec Mario.





 et quelle fierté quand on pêche nos premiers pirañas.
C'était un beau cadeau d'anniversaire pour Laurent!

Par contre, attention, pas de faux mouvements en retirant l'hamecon.

Mais un jour, il faut penser à reprendre la route. Nous avons trouver un moyen de passer la frontière pour la Bolivie en passant par le fleuve car il n'y a pas de route par là. 
Un voyage pleins d'aventures nous attendait.
 Laurent et Mico (voyageur finlandais)

Jojo le marin était de la partie, plus heureux que jamais!!!

Nous et la nature, c'est tout...
´
Into the wild en el parque de los tres gigantes :


et des oiseaux partout partout (cormorans, ibis, herons...)

 Ici un couple de Tuyuyu.

Un singe hurleur.

 Nous avons fait escale une nuit dans un parc naturel dit "de los tres gigantes".
 une chouette rencontre avec Cristina, amoureuse de la nature finalisant sa these de biologie...

une bonne nuit...

 et c'est reparti pour deux heures de barques, dans le plus grand marécage du monde (le Pantanal), sur le Rio Negro.


 jusqu'à ce pont sorti de nul part, où un 4x4 nous attend pour nous emmener à la frontière bolivienne.
Quelle aventure!


Le moment des devinettes:

1 ) Quel est ce point lumineux dans la nuit noire?

2) Voici des nids d'une taille anormale. De quel oiseau s'agit-il?




samedi 15 octobre 2011

Le Brésil (du 4 au 14 octobre 2011)

Voilà notre premier article, pour notre première escale, le Brésil. 
Nous sommes d'abord restés 4 jours en plein coeur de Rio pour percevoir un peu la vie des Cariocas. Nous avons pris une petite auberge dans le quartier de Botafogo, à mi-chemin entre les quartiers du centre-ville et ceux des plages.
 Ville grandiose, située entre mer, montagne et jungle.Ville moderne mais aussi ville des favelas. D une rue à l autre, on passe du quartier chic au quartier pauvre. Les gens sont à l'image de la ville, tous différents: blancs, noirs, indiens ou métis. On ressent l'histoire du Brésil à travers les habitants de Rio.

Allez pour commencer, on a fait les bons touristes. En même temps, voir le Christ en vrai, c'était incontournable! A ses pieds un tas incroyable de touristes bruyants le dérange constamment et un jour le "cristo redemptor" se bouchera les oreilles! En témoigne cette video, admirez cependant la vue splendide..


Et de la haut, la vue est imprenable, toute la ville sous les yeux. C'est idéal pour bien se repérer au début. Ce jour là, il n'y avait pas trop de brouillard, c'est une chance, paraît-il.
Nous nous sommes ensuite lancés dans la découverte des vieux quartiers du centre. Cet escalier magnifique relie Lapa à Santa Teresa.
Santa Teresa. On s'est un peu perdu mais on a fini par trouver!!!

Le fameux pao de Azucar, vue de loin...



de plus près, depuis la plage de Vermelhosa.
Jojo le marin était là aussi!

Pour monter en haut du pain de sucre, soit on prend le télépherique de la plage, soit on monte une première partie à pied et on attrape le télépherique à mi-chemin. La première solution était trop facile...

et on voit des choses fantastiques dans la jungle!




Il paraît qu on voit parfois des boas de quatre mètres, heureusement, ils n'étaient pas de sortie ce jour-là!


Et au final, ca vaut le coup.

Pour se reposer un peu, on a craqué pour une petite plage. 
Cette photo résume pas mal Rio: une plage magnifique, le grand luxe de Copacabana, Ipanema ou Leblon, le football (sport national) et en fond de tout ca, la misère des favelas. 

Pour boucler notre expérience carioca, nous avons été accueillis, comme des rois, par Gillian et sa petite famille : idéal pour se reposer un peu avant de repartir.
des orgies de fruits exotiques au p'tit déj'
des orgies de viande au barbecue. Miam!!

des parties de jeux avec Elio, petit bonhomme franco-brésilien qui soutient déja avec force l'équipe de foot locale de Fluminese!

des balades dans la plus grande jungle urbaine du monde, incroyable!
et encore une fois, quelle vue!


On a fini par quitter Rio. Après 24 heures de bus, nous sommes arrivés à Foz des Iguacu, à la frontière entre le Brésil, le Paraguay et l Argentine.
La ville en elle-même n'a pas un grand intérêt mais elle est située juste à côté de cascades gigantesques.
 Pour les voir, nous devons passer par le petit bus à touristes!!!
 Ca vaut le détour!


 




Apès cette escapade sous la pluie, pour se reposer, il est temps de noter les impressions dans le carnet de route.

   
Une bonne nuit de repos et c'est reparti.
Nous avons traversé deux fois la frontière à pied dans un sens et dans l'autre sous une pluie battante, faute de tampons de sortie du Bresil sur notre passeport. De l'autre cote du pont nous arrivions au Paraguay!

Tchao le Brésil, bonjour le Paraguay!



Le moment des devinettes:

A quoi sert ce truc qu il y a devant presque chaque maison?

On attend vos propositions (ceux qui savent, CHUT!)



Où a été enregistré ce son?