Notre première expérience bolivienne fut celle du "tren de la muerte", pour relier Quijarro à Santa Cruz.
Son nom ne lui vient pas du danger à monter à son bord mais du temps qu'il met pour parcourir peu de kilomètres. 22 heures pour faire 650 km! Il s'arrête à chaque pueblito (petit village) pour prendre des passagers, quitte à faire marche arrière si des gens arrivent en retard. On ne voit pas ça à la SNCF!!!
Son nom ne lui vient pas du danger à monter à son bord mais du temps qu'il met pour parcourir peu de kilomètres. 22 heures pour faire 650 km! Il s'arrête à chaque pueblito (petit village) pour prendre des passagers, quitte à faire marche arrière si des gens arrivent en retard. On ne voit pas ça à la SNCF!!!
Etape à Samaipata, petit village un peu trop touristique à notre goût. Nous sommes donc restés le temps d'une petite rando...de 20 kilomètres quand même..
pour arriver à El Fuerte, un site pre-inca.
Un des trucs qu'on aime le plus, c'est flâner dans les marchés (ici à Vallegrande).
et dormir dans les alojamientos (chez l'habitant) pour rencontrer des gens.
Nous continuons bien sûr de passer dans les petites écoles pour partager notre voyage.
Une petite chanson contre un accueil chaleureux et des beaux sourires, quelques mots de français contre un petit poème...
Celui-ci, sur le Che, nous fut récité par la petite Marfa à l´école de La Higuera :
Celui-ci, sur le Che, nous fut récité par la petite Marfa à l´école de La Higuera :
Maintenant on est bien rôdé. On commence par se présenter et expliquer notre voyage, retrouver la France sur une carte du monde et tracer notre trajet. Il faut dire que même pour les enseignants, ça pose quelques petits problèmes!
Ensuite nous faisons un petit jeu avec un ballon de baudruche pour se connaître et apprendre quelques mots de français.
Et enfin Laurent prend sa guitare pour chanter "La sorcière Grabouilla"...
C'est devenu un tube aux écoles de la Higuera et de la Obra del Picachu.
Nous sommes restés 6 jours à la Higuera. Ce village nous a vraiment charmé.
des balades magnifiques sur les crêtes...
avec vue sur le Rio Grande.
des rencontres inoubliables avec les habitants.
Mais il faut dire que nous ne sommes pas arrivés là par hasard. Vallegrande et la Higuera ont une histoire bien particulière...
Le Che, qui dirigeait une guérilla dans le coin, fut capturé pres de ce village en 1967 puis executé dans l'ancienne école le lendemain...
et exposé à la presse sur un lavoir derrière l'hôpital de Vallegrande.
Depuis le Che est omniprésent dans ces villages. Mais les quelques touristes qui montent jusque la prennent bien souvent une photo de la statue et s´en vont le jour même.
A la Higuera, on a rencontré un français David, qui préparait une "exploration" (une premiere) en radeau sur le Rio grande! Il nous a proposé d'y participer. On a sauté sur l'occasion.
Voilà la fière équipe. On était six, avec Chico son petit singe.
Construction du radeau...
construction des "rames"...
petit test avant le départ...
et c'est parti!
Oui, oui ça avance! Nous allions dans le sens du courant mais le vent qui se levait en début d´après-midi soufflait dans l´autre sens! Alors au campement nous améliorions les rames..
Mais quand le vent était trop fort nous devions tracter le Kon-Tiki en nageant ou en le tirant de la rive..
David et sa copine
8 jours "into the wild" au milieu de paysages incroyables...d´animaux aussi : pumas, condors, scorpions, mygales...
Increvable malgré les nombreux rapides!
Le soir, on s'arrêtait dans un nouvel endroit pour mettre en place le campement...
installer les hamacs, faire le feu... et enfin on peut se poser et se reposer.
Le ptit Chico était adorable. Mais au bout du troisième jour, il n'en pouvait plus du Rio et des rapides, alors en pleine nuit il a décidé de regagner sa liberté.
Ce n'est que le sixième jour qu'on a rencontré des humains.
Accueillis comme des héros dans les petits villages, les habitants nous ont logés, nourris. Ils nous ont fait découvrir des peintures rupestres à une heure du village, connues que par eux. Incroyable....
Après cette expédition, nous avions besoin de repos, nous nous sommes donc dirigés vers une grande ville
Sucre.
Sucre.
de belles rencontres dans le bus où nous apprenons nos premiers mots de Quechua, ici avec Modesta et son copain.
Le marché de Tarabuco, à 1h de Sucre...
haut en couleur.
Mais notre périple en Bolivie n´est pas terminé. Après un petit trek sur les hauteurs de Sucre nous partirons dans le Sud, Potosi, Uyuni... puis nous remonterons vers la Paz et le lac Titicaca.
A bientôt pour de nouvelles aventures!
On vous quitte en musique avec Joel et son charango (petite "guitare" bolivienne):
